Mars 2024
Pour ce premier trip de 2024, direction… le soleil ! Oui, parce que c’est peu de dire que le temps en Europe n'était pas à la fête en ce mois de mars 2024 !! Du coup, direction le Golfe Persique pour une semaine de parcs et de crédits entre les Emirats Arabes Unis et le Qatar !
La première destination, on la connaissait déjà assez bien puisqu’on n’y était passé pas plus tard qu’en 2017, 2018 et 2019, rien que ça (en même temps, c’est pratique en stop-over vers l’Asie). Pour autant, on avait quelques nouveautés à y découvrir, parmi lesquelles l’impressionnant Sea World Abu Dhabi et ses aquariums XXXXXL ou l’intrigant Mission Ferrari, une montagne russe entre Dark Ride et Coaster inaugurée en 2023 à Ferrari World.
Quant au Qatar, là c’était la complète découverte, principalement motivée par la curiosité de visiter Meryal, un parc aquatique flambant neuf, dans lequel les pétrodollars coulant à flot du pays ont permis de construire, avec pas moins de 85 mètres de hauteur, la plus haute tour de toboggans au monde !!
Tout cela, et bien plus, je vais essayer de vous le raconter en détails dans les chapitres qui suivent, en texte, photos... et jeux de mots !
Pour ce premier trip de 2024, direction… le soleil ! Oui, parce que c’est peu de dire que le temps en Europe n'était pas à la fête en ce mois de mars 2024 !! Du coup, direction le Golfe Persique pour une semaine de parcs et de crédits entre les Emirats Arabes Unis et le Qatar !
La première destination, on la connaissait déjà assez bien puisqu’on n’y était passé pas plus tard qu’en 2017, 2018 et 2019, rien que ça (en même temps, c’est pratique en stop-over vers l’Asie). Pour autant, on avait quelques nouveautés à y découvrir, parmi lesquelles l’impressionnant Sea World Abu Dhabi et ses aquariums XXXXXL ou l’intrigant Mission Ferrari, une montagne russe entre Dark Ride et Coaster inaugurée en 2023 à Ferrari World.
Quant au Qatar, là c’était la complète découverte, principalement motivée par la curiosité de visiter Meryal, un parc aquatique flambant neuf, dans lequel les pétrodollars coulant à flot du pays ont permis de construire, avec pas moins de 85 mètres de hauteur, la plus haute tour de toboggans au monde !!
Tout cela, et bien plus, je vais essayer de vous le raconter en détails dans les chapitres qui suivent, en texte, photos... et jeux de mots !
Livre 1 : Jamais trop (Qa)tard
Chapitre 1 : Doha l’exploratrice
Parc visité : -
Bienvenue au Qatar et plus précisément à Doha, capitale du pays pour ceux qui ne seraient pas au courant, et accessoirement lieu de vie de près de 80% de sa population. Doha, qui signifie « baie » en arabe, est effectivement située le long d’une baie en demi-lune du Golfe Persique, au bord de laquelle se sont dressés depuis une vingtaine d’année un nombre impressionnant de buildings ultra modernes et d’hôtels de luxe. Par rapport à Dubaï, que j’imagine quelque uns d’entre vous ont déjà eu l’occasion de visiter, Doha fait beaucoup plus ville et non patchwork de quartiers déconnectés les uns des autres. Ici il y a des grandes artères, des places, des parcs paysagers, et bien entendu des malls à ne plus savoir quoi en faire, les températures souvent extrêmes des étés qataris ne permettant pas de vivre à l’extérieur une bonne partie de la journée. Sans aller jusqu’à dire que l’endroit a du charme, au moins il parait un peu moins artificiel (toute proportion gardée) que sa clinquante voisine ! Et sinon, côté curiosités touristiques, que peut-on voir de beau à Doha ? L’endroit le plus intéressant de la ville, et aussi le seul duquel se dégage un pseudo sentiment d’authenticité, c’est le Souk Waqif. Celui-ci se constitue d’un dédale d’étroites ruelles, souvent couvertes, où se succèdent magasins de tous genre, allant des vêtements et bijoux jusqu’aux épices et animaux. On y trouve également des restaurants et des cafés bordant l’allée principale qui traverse le souk. Dans la continuité du Souk Waqif, vous avez également le souk aux faucons (les Qataris adorent la fauconnerie) et même un hôpital 100% dédié aux soins pour ces volatiles, ainsi que les écuries de la ville, en face desquelles se trouve le palais princier de l’émir. En continuant la balade, on arrive à la Corniche, qui longe la baie de Doha sur 7 kilomètres. C’est ici que vous trouverez les deux musées les plus emblématiques de la ville, celui des Arts Islamiques, construit sur l’eau et dessiné par Ieoh Minh Pei, et celui dédié à l’histoire du Qatar, signé Jean Nouvel. Après cela, on passe au quartier des affaires de Dafna, où se trouvent la plupart des gratte-ciel de la capitale, souvent signés de grands noms de l’architecture. Mis à part les tours (et quelques malls), il n’y a pas grand-chose d’autre à voir ni à faire mais de nuit, ça vaut vraiment le coup d’œil ! Plus intéressant, surtout le soir pour aller manger un morceau, vous avez Msheireb Downtown Doha, un quartier totalement reconstruit il y a quelques années, sorte de ville du futur entre expérimentation urbanistique et délire architectural. Ici, on ne se sent plus au Qatar, plutôt dans un film de SF façon Bienvenue à Gattaca ! Pour finir, un petit mot sur Katara Cultural Village. Comme son nom l’indique, l’idée de ce quartier était de réunir tout un ensemble d’institutions culturelles en un même lieu. Le résultat ressemble pas mal à un souk, avec des construction basses et des petites ruelles très labyrinthiques un peu partout. Comme conscients que ce concept n’attirerait peut-être pas les foules, les autorités locales y ont adjoint les Galeries Lafayette et plusieurs autres commerces. Du coup, l’endroit est assez étrange, ne sachant pas trop sur quel pied danser. Pour autant, s’y promener est assez agréable, d’autant que la mer est juste à côté. Ah, et puis, s’il fait trop chaud, pas d’inquiétude, tout est climatisé… même les ruelles à l’extérieur, si si !! Voilà donc pour Doha vite fait bien fait ! On ne va pas se mentir, il n’y a pas tant de choses à faire que ça dans la capitale du Qatar. Pour autant, l’endroit est loin d’être désagréable, c’est super propre, super safe, il y a somme toute très peu de touristes, tant et si bien qu’on a clairement préféré Doha à Dubaï ! |
Chapitre 2 : L’eau (pas) rance d’Arabie
Parc visité : Meryal
Après l’interlude tourisme à Doha, il est temps de revenir à nos premiers amours, les bons gros parcs d’attractions qui envoient du lourd ! Ok, là on n’est pas vraiment dans un parc d’attraction puisque notre destination du jour, sobrement baptisée Meryal, est un parc aquatique, accessoirement l’un des mieux achalandés en toboggans de la planète à l’heure où j’écris ces lignes ! Ouvert fin novembre 2023, le parc était donc flambant neuf, à tel point qu’une partie de son offre n’était pas encore disponible pour les (très peu nombreux) visiteurs au moment de notre visite. Dans le lot on aura donc dû se contenter de voir sans pouvoir les tester un train faisant le tour du parc, un Shoot the Chute Interlink (avec deux descentes et un ascenseur vertical) ainsi que, plus ennuyeux pour le compteur, un Spinning Coaster Intamin avec trains de deux wagonnets 4 places et passagers orientés vers l’intérieur comme sur les modèles Gerstlauer. Ok, ça la fout mal, d’autant plus qu’on n’est pas sûr de revenir dans le coin tout de suite… Néanmoins, si on avait mis Meryal (et le Qatar) sur la to do list de ce trip, ce n’était pas pour le +1 mais parce que le parc n’abrite rien de moins que la plus haute tour de toboggans jamais construite ! Baptisée Icon Tower, cette dernière culmine à 85m de hauteur et comporte pas moins 12 descentes différentes dans une espèce d’enchevêtrement de tuyaux multicolores pas forcément très heureux visuellement mais diablement impressionnant lorsque vous êtes à son pied ! Ajoutez à cela 7 autres tours plus petites (mais dépassant tout de même souvent les 20m de hauteur) et vous obtenez un total de 26 grands toboggans différents, et je ne compte pas là-dedans tous les doublons ni les versions XS pour gamins ! Ok, je sens qu’on a du boulot pour passer tout cela en revue donc ne perdons pas une ligne de plus et en avant pour les glissades !! Ah, juste avant de se lancer, petit conseil si vous n’êtes pas un expert des noms d’éléments de toboggans WhiteWater, qui a fourni l'ensemble des glissades du parc. Comme je vais en citer pas mal, n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site du fabricant pour voir à quoi tout cela ressemble ! Ceci étant dit, passons sans plus attendre aux choses sérieuses ! Icon Tower Attaquons direct avec le gros morceau, avec ses 85m de hauteur et ses tuyaux à gogo ! La tour est située sur une presqu’ile avançant sur la mer, reliée au reste du parc par une digue d’environ 250 mètres de longueur. Pour s’y rendre, un train a été prévu mais, vu qu’il n’était pas en fonctionnement et qu’il n’y a de toute façon pas un rat, un service de navette en golfettes a été mis en place. C’est assez ridicule mais ça faisait très VIP ! Ensuite, et avant d’y aller toboggan par toboggan, il faut que je vous explique le principe de fonctionnement de la tour. Celle-ci comporte six niveaux, ce qui donne, du haut vers le bas : - Niveau 6, à 76m au-dessus du plancher des vaches : départ des 2 body slides redescendant jusqu’au sol - Niveau 5 : départ de 2 des toboggans en bouées 2 places - Niveau 4 : départ de 2 des toboggans en bouées rondes 3 places - Niveau 3 : piscine intermédiaire avec arrivée des 2 toboggans étant partis du niveau 5 et départs de 2 autres toboggans en bouées 2 places descendant jusqu’au sol - Niveau 2 : la même chose que le niveau 3 pour les bouées 3 places - Niveau 1 : départ de 2 petits toboggans en bouées 2 places - Niveau 0 : arrivée de 6 toboggans en bouées (les 4 autres s’arrêtant aux niveau 2 et 3) et des deux Body Slides partant du sommet. Et si vous vous posiez la question, bien entendu, on monte là-haut en ascenseur même si, au moment de notre visite, seuls les niveaux 1 à 4 étaient desservis (il fallait ensuite finir à pied pour accéder aux niveaux 5 et 6). Au total, vous avez donc 12 toboggans : 2 body slides qui sont les seuls à parcourir toute la hauteur de la tour d’une traite, 6 toboggans en bouées biplaces et 4 toboggans en bouées rondes pouvant accueillir jusqu’à 3 passagers. Et maintenant, passons au détail toboggan par toboggan ! Si on commence par le sommet de la tour, on a donc 2 Body Slides, Vertigo et Fractionator. Le premier possède une trappe de départ et offre une descente à pleine balle particulièrement dingue car, là où ce genre de toboggan dure généralement 5 à 10 secondes, ici il n’en faut pas moins de 35 pour parcourir les 76 mètres de dénivelée jusqu’au sol ! D’ailleurs, l’ensemble est tellement extrême (et les jointures entre les bouts de tuyaux pas forcément des plus réussies) que l’on vous propose d’enfiler une espèce de planche rigide dans le dos pour assurer un minimum de confort ! Ça déboite et c’est clairement le meilleur toboggan du parc ! Place ensuite à Fractionator. Ici pas de trappe, juste un départ classique et une descente moins rapide que pour Vertigo et donc beaucoup plus longue (plus d’une minute), tellement longue qu’elle en devient presque ennuyeuse au bout d’un moment car trop répétitive, un problème que l’on va d’ailleurs retrouver sur les autres toboggans de cet Icon Tower. On descend à présent d’un niveau pour trouver les départ de deux toboggans en bouées biplaces en ligne, Extruder et Cracker. Les deux sont assez similaires à la différence près qu’Extruder possède 3 éléments Constrictor (des virages serrés à 360°) alors que Cracker est juste une descente classique. Dans les deux cas, c’est très long (plus d’une minute), voire un peu trop, et l’arrivée se fait au niveau 3 de la tour, où il est possible de switcher d’un toboggan à l’autre pour la suite de la descente. Tant qu’à faire, enchaînons justement avec les deuxièmes parties de Cracker et Extruder. Côté Cracker, ça continue de manière assez classique, avec juste une remontée propulsée par jets d’eau en mode Master Blaster à mi-descente. Également, il y a une petite accélération sympa au 2/3 du parcours mais on a vite fait de reperdre notre vitesse et de revenir en mode plan-plan jusqu’à l’arrivée dans le bassin de réception. Côté Extruder, c’est plus sympa, d’ailleurs le meilleur toboggan du genre sur l’Icon Tower, la faute à deux passages Master Blaster ainsi qu’un final avec quart-pipe. On passe maintenant aux quatre descentes en bouées 3 places. Partant du niveau 4 jusqu’au niveau 2, on a les premières parties de Boiler et Reformer. Côté Boiler, on a droit à un élément façon entonnoir à l’horizontal (baptisé Abyss par WhiteWater), avec projections à l’intérieur s’il vous plait, suivi d’un plus petit entonnoir Rattler. Côté Reformer, le parcours commence avec une Sphere et propose ensuite 3 virages serrés Constrictor. Pour la seconde partie (du niveau 2 jusqu’au sol), on inverse les rôles puisque c’est sur Reformer que l’on trouve un élément Abyss (en extérieur cette fois-ci) alors que Boiler propose 2 Rattler. 9…10, allez, encore 2 ! Ces deux derniers, c’est au niveau 1 qu’il faut aller les chercher. On revient à du toboggan en bouées 2 places en ligne pour 2 descentes pas forcément très intéressantes, avec son et quelques effets lumineux, mais sans aucun élément spécial. Voilà, on a fait le tour… pour ce qui concerne l’Icon Tower. Petite conclusion à mi-parcours sur cette partie du parc ? Si ça peut vous faire plaisir… J’avoue que j’attendais énormément de cette Icon Tower. Comme je l'ai dit dans en intro du Trip Report, elle est la raison principale de notre détour par le Qatar. Malheureusement, on ne peut pas dire qu’on en ait été vraiment satisfait ! Ok, le toboggan à trappe Vertigo est une tuerie, pour sa longueur, sa vitesse constante, en somme pour sa dinguerie totale ! Pour le reste, c’est en revanche beaucoup plus mitigé. Disons que le principal soucis avec les toboggans de l’Icon Tower est ce que l’on pensait être leur principale force, à savoir leur longueur. Oui…. Mais en fait non ! C’est trop long, et surtout, pas assez rythmé ni varié ! Perso, je préfère largement un toboggan qui ne dure que 20 / 30s mais où il se passe constamment quelque chose plutôt que ceux de l’Icon Tower, qui durent certes souvent plus d’une minute, mais où tout finit par être ultra répétitif et dépourvu de surprise ! Autre défaut, le fait que quasi tous les toboggans soient presque tout le temps fermés. Ok, c’est compréhensible pour les deux Body Slides, pour ceux en bouées un peu moins. Non parce que là ça finit par devenir étouffant, et pourtant je ne suis pas clostro ! Allez, après cette semi-déception, il est temps de continuer avec le reste du parc, et on a encore pas mal à faire vu qu’il nous reste encore 7 tours à tester ! Enfin 6… celle avec le Dueling Master Blaster était HS, dommage ! Rapid Rafinery Avec l’Icon Tower, voici l’autre étrangeté de Meryal, quoiqu’un peu moins unique au monde... Il s’agit en effet du quatrième exemplaire de Slide Wheel, qui combine toboggan et grande roue ! Hein ? Quoi ?? Mais comment ça peut bien fonctionner ce truc ??? Le principe est en fait assez simple, et surtout très malin ! Vous embarquez sur une bouées (3 places) qui va être introduite dans un toboggan monté sur une gigantesque roue en continuelle rotation. L’accès se fait au niveau du moyeu (au centre de l’axe donc) et le tube est dessiné de telle manière que la bouée puisse avancer petit à petit au fur et à mesure des rotations de la roue, pour finalement ressortir au même niveau mais du côté opposé. Côté sensations, ce n’est pas extrême mais plutôt rigolo, les mouvements d’oscillation de la bouées remplaçant l’habituelle vitesse que l’on peut prendre sur un toboggan classique. Plus que cela, c’est surtout l’aspect totalement désorientant de l’expérience que l’on retient ! Entrant au milieu de la roue, on devine bien que l’on reste toujours dans sa partie basse… Pour autant, on perd rapidement tous ses repères et on se laisse alors bercer en rigolant et en se prenant pas mal de litres d’eau sur la gueule jusqu’au retour à l’air libre, qui arrive presque deux minutes après être entré dans la roue ! Autrement dit, ça dure sacrément longtemps pour un toboggan aquatique, et c’est accessoirement moins lassant que les descentes en bouées de l’Icon Tower ! Rocket Blast & Dukhan n°10 On passe à présent en mode bouées XXL puisque celles de Rocket Blast et Dukan n°10 peuvent accueillir jusqu’à 6 passagers. Du côté de Rocket Blast, on a affaire à ce que WhiteWater appelle un Walhalla et qui consiste en la succession d’un élément Boomerango (un grand mur façon quart-pipe) et d’un Manta (un vrai half-pipe pour le coup). L’ensemble est traversé à toute berzingue et les sensations, notamment d’apesanteur sur le Boomerango, sont très bonnes, tant et si bien que voilà le meilleur des toboggans de Meryal après Vertigo ! On continue avec Dukhan n°10, un Abyss (entonnoir) XXL. Dans le même genre, on connaissait déjà le Tornado de Proslide dont l’Abyss est fortement inspiré et, force est de constater que la version concurrente est plus inspirée, même si celle-ci ne démérite pas pour autant ! Leap of Fate & Jet Fuel Falls On délaisse les bouées pour cette tour suivante qui propose 2 duos de Speed Slides à trappe, les 2 premiers comportant un looping, les 2 autres uniquement des virages à grande vitesse. Dans les deux cas, ça fait bien le job, avec toutefois une nette préférence pour le côté avec looping. Rusty Splash, Roughnek, Cracking Unit & Driller Encore 4 toboggans pour cette nouvelle tour, mais cette fois-ci les 4 sont différents, tout en partageant le point commun de se faire en bouées une ou deux places. Également, à chaque fois il est possible de choisir parmi 4 animations sonores et lumineuses, même si cela n’apporte pas grand-chose à l’expérience, en dehors de la descente avec les sphères. Les Sphères, parlons-en justement. Elles sont au nombre de 3 sur Rusty Splash et comporte à chaque fois une projection à l’intérieur, qui varient selon le thème que vous aurez choisi avant de vous lancer dans la descente. Après cela, Roughnek comporte un élément Rattler en toute fin de parcours, Cracking Unit 2 Constrictor et Driller est juste un toboggan classique sans rien de particulier. Distillers Un petit tour de Mat Racer, ça vous dit ? Eh bien c’est parti avec ces 6 descentes en parallèle, la tête la première sur son tapis ! Le résultat est bien marrant, même si on n’atteint pas ici le génie des versions Proslide, en tête desquelles vient se placer le Vikingløp de Rulantica ! Alqatara & Oil Slip Juste à côté de Distillers se trouve cette tour comprenant deux toboggans d’une vingtaine de mètres de hauteur. Le premier est une descente droite avec départ via trappe qui envoie tout ce qu’il faut. Le second propose quant à lui un départ classique mais aussi une bosse à mi-hauteur, qui ne procure malheureusement pas la moindre sensation de décollage. Eh mais attendez… ça y est, on a fait le tour de tous les toboggans de Meryal ?? On dirait bien que oui !! Je ne sais pas vous mais je commençais à croire qu’on n’arriverait jamais au bout !! Cela dit, il n’est pas encore temps de boucler ce chapitre… Il faut aussi que je vous parle de la piscine à vagues, des deux Lazy River ou des nombreuses aire de jeux aquatiques dont dispose le parc. En même temps, c’est la même chose que partout ailleurs donc inutile de s’étendre ! Un petit mot sur la déco alors ? Je n’en ai pas parlé en intro donc je vais le faire maintenant, Meryal est thématisé sur l’industrie pétro-gazière qui a fait du Qatar l’un des pays les plus riches au monde ! L’Icon Tower évoque donc un derrick (son autre nom est d’ailleurs Rig 1938) et de nombreux autres éléments tels que des cuves, des camions, de la tuyauterie à tout va et bien plus servent de décors un peu partout dans le parc. On me souffle que ça donne à l'ensemble un petit côté Water World et j’avoue que ce n’est pas totalement faux… Dans l’ensemble, tout est très bien fait, on sent qu’il y a eu des moyens (ok, ça c’est vrai pour le parc dans son ensemble) et, on ne va pas se mentir, ce n’est pas le genre de thématique que l’on croise tous les jours ! Pour autant, je ne suis pas un très grand fan de ce côté industriel assez froid et qui ne laisse que très peu de place à la végétation. Je sais que c’est ultra bateau pour un parc aquatique mais je préfère largement un environnement beaucoup plus verdoyant, avec des palmiers partout, un peu comme à Aquaventure. On finit avec la bouffe, c’est important ça aussi pour reprendre des forces entre deux ascensions de leurs tours de toboggans ! On a déjeuner au pied de l’Icon Tower, dans un resto pizza & pasta et pas grand-chose à redire sur la nourriture, pour un parc, c’était tout à fait correct ! Voilà donc pour ce compte-rendu trèèèès détaillé de Meryal. Je crois que je n’avais jamais eu à faire une telle tartine sur un parc aquatique mais il faut aussi dire que Meryal est sans doute aujourd’hui le parc le mieux achalandé en toboggans de la planète (Aquaventure à Atlantis Dubai en a plus mais beaucoup dans le lot sont des petites descente pour les enfants). Rendez-vous compte, Meryal propose pas moins de 30 minutes de glissade cumulées en additionnant les durées de tous les grands toboggans du parc, c’est juste colossal ! Ok, c’est colossal, certes, mais ça ne dit pas ce qu’on en a pensé ! Même si tout n’est pas parfait (le jour où ça le sera je rendrai mon tablier), il n’y a pas à tourner autour du pot très longtemps, Meryal est un parc aquatique de classe mondiale ! Le parc est grand, l’offre est pléthorique et la qualité des différentes activités proposées est bien au-dessus de la moyenne ! En plus tout est neuf, super propre, les employés sont aux petits soins, non je pense très sérieusement qu’on tient ici l’un des 10 meilleurs parcs aquatiques au monde ! Top 10 certes, mais au niveau du Golfe Persique, comment vient-il se classer ? Des 4 parcs aquatiques testés dans le coin (les 3 autres étant Aquaventure, Yas WaterWorld et Wild Wadi), et même si Meryal est d’un très haut niveau, je pense que c’est celui qui nous a le moins plu, c’est vous dire le niveau des autres ! Atlantis a pour lui son cadre, ses rivières sauvages dantesques et sa plus grande variété de toboggans, Yas WaterWorld a ses deux Mammoth HydroMagnetic Proslide complètement dingues et Wild Wadi propose un excellent concept de Master Blasters en enfilade. Et puis le coup du crédit pas ouvert pour le visiteur, c’était juste impardonnable ! Bref, si vous êtes dans les parages, vous l’aurez compris, la visite à Meryal est plus que très chaudement recommandée ! On y a passé la journée entière, de l’ouverture à la fermeture, et je peux vous dire qu’on n’a pas eu le temps de se tourner les pouces tant il y avait à faire, malgré le fait qu’il n’y avait pas un rat (genre il y avait plus d’employés que de visiteurs) ! Je ne sais pas vous mais pour nous, faire une journée complète dans un parc sans voir le temps passer, c’est généralement un très bon signe quant à sa qualité ! |
Chapitre 3 : La fête aux FEC (Qatar)
Parcs visités : Trocadero, Gondolania, Doha Toys Town, Angry Birds World, Lusail Winter Wonderland
Après le gros parc aquatique qui sent bon les pétrodollars, on va se la jouer un peu plus modeste dans ce chapitre en se faisant le tour de FEC du Qatar ! Oui mais les FEC c’est quoi ? Déjà, pour faire pro, on prononce ça « Ef-i-Si » et non pas « Feuque » (ça, ça fait vulgaire) ! Ensuite, FEC c’est l’acronyme de Family Entertainement Center, autrement dit ces petits parcs indoor souvent abrités dans des malls, dédiés la plupart du temps aux plus jeunes, et accessoirement remplis de plein de merdouilles made in Italy aux couleurs criardes ! Avec un peu de chance, en plus de jeux d’arcade, de quelques gonflables et des indispensables salles d’anniversaire, vous y trouverez également un ou deux crédits. Bon, on ne va pas se mentir, ce sont plus souvent des Junior Coasters bien pathétiques que des gros monstres de sensations mais, rappelez-le moi, on est des chasseurs de crédits oui ou non ?!! Laissez-moi donc vous emmener dans cette tournée des grands ducs ! Ok, dans le cas présent, il serait sans doute plus juste de parler de petits marquis de rien du tout… Qu’importe, quand il y a du +1, on n’est jamais bien loin ! Trocadéro Pour ce premier arrêt, direction le Place Vendôme (so chic !), un petit mall de rien du tout construit en 2022 pour 1.3 milliard de dollars. Comme dans tous les centres commerciaux que l’on aura arpentés au Qatar, il y avait les kilomètres d’allées bordées de boutiques de luxe, du marbre du sol au plafond et des visiteurs… des visiteurs ?? Ah ben non, ça y avait pas ! Ce qu’il y avait en revanche, c’est un FEC, répondant au nom de Trocadéro, à l’intérieur duquel on trouve quelques petites attractions, une grande piste de kart et deux crédits. Enfin deux… Théoriquement ! Oui, parce que le premier, et accessoirement le plus appétissant, à savoir un petit Launch Coaster signé I.E. Park, est cloué en gare, apparemment en raison de trop grandes vibrations générées par le train sur les structures du bâtiment. Du coup, il y a de très fortes chances qu’il n’ouvre jamais ses portes, du moins à Trocadéro ! C'est ballot ça... Pour se consoler (maigrement), on peut se rabattre sur Monde Express, un Junior Coaster SBF, aussi excitant que sa catégorie et son constructeur pouvaient le laisser présager ! Gondolania Après Paris, place à Venise dans pour ce mall suivant, qui n’est pas sans rappeler le Venetian de Las Vegas (ou de Macao), avec ses canaux factices et son Palais des Doges de carton-pâte. A l’intérieur de ce haut lieu du bon goût, on trouve bien entendu un FEC, qui répond ici au doux nom de Gondolania ! Celui-ci propose une vingtaines d’attractions dont la plupart sont signées SBF (youpi !), à croire que les créateurs du parc ont voulu rester logiques dans leur thématique en allant acheter tous leurs manèges en Italie ! Côté crédits, le maître des lieux s’appelle F1 Coaster. Il s’agit d’un Family Coaster custom (et SBF donc), dont le circuit encercle à peu près tout le parc. A l’origine, la montagne russe était équipée de trains spinning avec harnais, mais il faut croire que c’était tellement l’enfer que quelqu’un a décrété qu’il serait de bon ton de repasser à des trains plus standards ! Et sinon, pour ce qui est des sensations, c’est très quelconque mais toujours plus stimulant que le plupart des autres +1 que l’on aura croisés dans cette tournée de FEC ! Je vous passe ensuite rapidement les autres attractions de Gondolania… Pêle-mêle il y avait une grande roue, une Family Tower, un Flume ainsi que toute une collection de merdouilles pour les gosses, y compris un Kiddie Coaster interdit aux adultes (noooon). Gardons pour finir un paragraphe pour le Zipline Coaster local. Déjà, bonne nouvelle, ce dernier ne possède pas de restriction de taille débile comme pas mal de ses congénères que l'on croisera plus tard (et pourtant souvent fournis par le même constructeur). Ensuite, au rayon des sensations, c’était assez gentillet, malheureusement sans grandes oscillations, et c’était surtout très très court ! Doha Toys Town Laissons les gondoles à Venise (air connu) et passons à Doha Toys Town, sans doute le FEC le plus glauque que l’on ait visité de tout le trip ! Pour le coup, il ne se situe pas dans un mall super moderne mais au-dessus d’un vieux super marché du centre de Doha, à l’intérieur de ce qui pourrait être une salle des fêtes dont l’exploitant aurait eu la grande idée de peindre tous les murs en rose pâle, d’y installer une quinzaine de petits manèges italiens pour gosses et de compléter ce tableau digne des pires films d’horreur avec les plus hideuses statues de résine copiant des personnages Disney et autres que l’on puisse imaginer ! Allez, on fait notre crédit pourri, un vieux Powered Coaster SBF en l’occurrence, et on fuit en courant… Oui sauf que le tour a duré… et duré… et encore duré ! Non mais, sérieusement, je pense qu’on est resté plus de 5 minutes à tourner sur ce semblant de montagne russe !! Angry Birds World On retourne aux gros malls clinquant pour ce FEC suivant avec Doha Festival City, au sein duquel nous attend Angry Birds World. Par rapport à Gondolania et Trocadéro (et je ne parle même pas de Toy Town), on est clairement un cran au-dessus, avec un parc plus grand et mieux thématisé. Limite c’était presque agréable de s’y balader et on a largement passé plus de temps à Angry Birds World que dans les trois FEC précédents, merci accessoirement la promo qui nous donnait accès à toutes les attractions en illimité ! Au rayon attractions justement, commençons, comme c’est original, par les crédits ! Angry Birds World ne possède aucune montagne russe au strict sens du termes mais le parc dispose à côté de cela d’un Disk’O Coaster et de quatre Zipline Coasters… dont trois étaient fermés… et le dernier inaccessibles au plus d’1m80 ! Tu parles d’une visite rentable !! Du coup, quoi d’autre… Ah oui, le Splash Battle qui ne mouille pas (un peu comme Wakabato à Phantasialand), et qui du coup propose un système de shoot laser… qui ne fonctionne pas ! Tu parles d’un concept !! Sinon, il y avait également tout ce qu’il faut d’attractions pour les enfants mais aussi un Sling Shot (on est dans un parc Angry Birds après tout) toujours bien efficace ainsi qu’une piste de karting pour adultes, qu’on ne s’est pas privé de tester vu qu’elle était incluse dans le forfait ! Lusail Winter Wonderland On quitte les FEC pour cette dernière étape (oh nooooon !!) et on passe au Winter Wonderland de Lusail ! Comme son nom l’indique très subtilement, ce dernier se trouve à Lusail, une ville sortie de terre il n’y a même pas 20 ans à quelques kilomètres au nord de Doha. Quant au principe, c’est le même que pour le Winter Wonderland de Hyde Park à Londres (en même temps, c’est le même organisateur), à savoir une grande fête foraine d’hiver avec tout ce qu’il faut de manège, de stands de restaurations et autres scènes pour animations. Petite différence tout de même avec la version anglaise, à Lusail, la plupart des attractions sont fixes et au lieu de durer quarante jours, le site reste ouvert grosso modo d’octobre à fin mars. Coté coaster, si ce n’était clairement pas un défilé de gling aaah qui nous attendaient, au moins tout marchait et était accessible aux grands enfants que nous sommes (en même temps, pas de Zipline Coaster à l’horizon) ! Du coup, qu’a-t-on testé de beau ? Qytar Al Rayan pour commencer, un Junior Boomerang Vekoma modèle Rebound, comme à Global Village, comme à Paultons Park et comme dans 14 autres parcs à l’heure où j’écris ses lignes (si j’en crois RCDB). Rien de bien original sous le soleil de Lusail, pour autant, ça passe tout seul et c’est déjà pas mal ! Direction ensuite Sky Coaster, une impressionnante montagne russe SBF qui ne doit pas dépasser les 5m de hauteur mais qui est équipée de ces saloperies de wagons à rotation verticales façon roue de hamster. C’est con mais c’est fun, du temps que ça ne dure pas trop longtemps. Sinon il y avait aussi Snow Dash, un drôle de Junior Spinning Coaster signé Gosetto, dont il n’existe que deux exemplaires au monde (le second, on le testera quelques jours plus tard à Dubaï) et dont on se dit que c’est sans doute très bien comme ça ! Pour finir, place à Ooredoo 5G un Looping Coaster I.E. Park « thématisé » sur un opérateur de téléphonie local. Looping Coaster + constructeur italien = généralement bobos partout, d’autant plus que les trains ne nous disaient rien qui vaille, idem pour le lift en S (pourquoi ??) ou la boucle verticale qui semblait beaucoup trop serrée ! Eh ben en fait non, à la surprise générale, c’est passé sans problème ni le moindre à-coup ! A ce rythme les Mack, Intamin, Vekoma, B&M et autres RMC vont commencer à avoir du soucis à se faire ! Après les crédits on passe aux restes, avec, testés par nos soins, une Free Fall bien efficace et un Booster côtés Flat Ride, ainsi qu'un Dark Ride interactif complètement naze et une grande roue avec jolie vue sur les alentours côtés machines plus familiales. Voilà, le tour de Lusail Winter Wonderland est fait pour ce qui nous concerne. Sans être révolutionnaire, on va dire que c’est tout de même mieux achalandé que tous les FEC du pays réuni, ce qui ne nous mène pas bien loin mais justifie néanmoins la visite si votre route vous menait du côté de Doha ! |
Chapitre 4 : En quête de crédits
Parc visité : Doha Quest
Après les FEC et la fête foraine, on remonte quelque peu en gamme pour ce dernier chapitre en mode qatari, avec ce qui était en 2024 le plus grand parc d’attractions du pays, Doha Quest. Ce dernier est situé au sein de Doha Oasis, un mall plutôt original puisqu’il ne comprend, en plus d’un cinéma et de quelques restaurant, qu’une seule boutique, un Printemps (cocorico !), qui encercle tout Doha Quest, ce qui nous aura d’ailleurs valu de pas mal en arpenter les allées avant de trouver l’entrée du parc ! Une fois à l’intérieur, la différence se fait tout de suite sentir par rapport aux parcs visités dans le chapitre précédent ! Il y a de la hauteur sous plafond, la déco est plutôt pas mal dans son style (un peu rétro futuriste) et surtout, Doha Quest n’est pas rempli de manèges italiens aux couleurs criardes ou de games qui font un boucan du tonnerre ! Et côté crédits ? J’y arrive ! Le parc en compte quatre, parmi lesquels la plus haute montagne russe indoor au monde, rien que ça, et on va passer tout cela en revue sans plus tarder ! EpiQ Coaster La grosse bébête locale, plus haut coaster en intérieur au monde, avec 56.7m au garrot. C’est du Premier Rides, autrement dit on va devoir subir ça à bord de ce qui se fait de plus merdique en matière de trains de gros coaster à l’heure actuelle, merci l’espace réduit au minimum, merci les lapbar qui tout ce qu’il y a de moins ergonomiques, sans oublier les protections aux tibias juste douloureuses ! Bon, au moins, pas de Comfort Collar à l’horizon. N’empêche, c’est vraiment dommage car, à côté de cela, le coaster est super doux et le circuit plutôt pas mal ! Le circuit, parlons-en justement ! Il commence par quelques zigzags en sortie de gare, qui mènent à un aiguillage que le train franchit avant d’aller se positionner sur une catapulte LSM. A vue de nez, il devait y avoir un préshow à ce moment-là, mais ça, c’était avant ! Ni une, ni deux, en avant pour le launch, en arrière plutôt puisque le train se fait lancer à reculons jusqu’à 91km/h, avant de gravir une flèche vrillée à 180° qui permet à EpiQ Coaster de décrocher son record. Mouais, c’est quand même un peu gadget comme record puisque l’on se fait ensuite bien ralentir (autour de 70km/h) avant de poursuivre avec le reste du parcours. Ce dernier propose alors deux inversions et quelques coups de G négatifs, dont on a hélas bien du mal à profiter tant les lapbars sont inconfortables au moindre airtime ou hangtime ! Allez, encore une petite spirale et c’est le retour en gare ! Verdict ? La flèche est un peu inutile, les trains ne sont franchement pas agréables mais l’ensemble passe tout de même assez bien, suffisamment en tout cas pour qu’on s’en soit refait quelques tours et que l’on puisse affirmer (sans trop de difficultés) qu’EpiQ Coaster est la meilleure montagne russe du Qatar ! Orxy Express Après le gros crédit, on passe en mode Family pour celui-ci, et les suivants aussi d’ailleurs. Dans le cas d’Oryx Express, on à affaire à un Family Coaster Vekoma, modèle 207m, autrement dit le truc déjà vu, revu et rerevu, sans aucune surprise donc ! Ok, la déco était sympa… Space Twister Tiens en parlant de déco, il faut que je mentionne celle de la zone où se trouve ce +1 suivant ! J’ai dit quelques lignes plus haut que Doha Quest s’en sortait plutôt bien de ce côté-là… C’était sans compter cette espèce de cul-de-sac bas de plafond, aux couleurs bariolées et qui plus est rempli d’une demi-douzaine de bouses SBF, dont ce jamais vu encore Junior Spinning Coaster ! Gling, prout et fuyons vers la suite ! Fly with Flap La suite, c’est le dernier crédit du parc, un Cloud Coaster signé Extreme Engineering, suspendu au plafond, au-dessus des allées du parc. Ce genre de petit Suspended Coaster, on en avait déjà croisé un au Vietnam, à VinWonders Phu Quoc. Là-bas, il était interdit aux plus de 50kg et personne dans le groupe n’avait donc pu monter dessus ! A Doha Quest, pas de limite de poids, youpiiii… mais une limite de taille, à 1m80 ! Eh meeeeerde ! Du coup, seul le Scherzie aura pu tester l’engin et on n’a apparemment rien raté… si ce n’est un +1, ce qui est quand même très rageant ! Ok, les crédits, c’est dans la proche… enfin celle de Scherzie, la notre à Sebichou et moi-même est un peu percée ! Mais du coup, quoi d’autre de beau à tester à Doha Quest ? Des Flat Rides déjà, à commencer par deux tours. La première est une Combo Tower S&S d’une cinquantaine de mètres de hauteur, efficace tout ce qu’il faut, à l’inverse de la seconde, une tour Bear Rides, la même qu’à Tripdrill ou à Fraispertuis, mais sans l’effet tilt, ce qui réduit considérablement les sensations offertes par la machine. Cela étant, il y aurait bien l’écran dans lequel monte la nacelle et l’interactivité associée qui aurait pu apporter un petit plus, sauf que rien ne marchait et que c’était donc bien naze ! Autre Flat Ride, un NebulaZ Zamperla. Ah ben non, il est HS. Du même constructeur, il faudra donc se contenter d'un Midi Discovery (très inconfortable si vous êtes un peu grand, merci les harnais pourris) et d'un Air Race (pas testé). Ajoutez encore à la liste un Rotor SBF vomitif comme il faut, un des rares exemplaires d’UniCoaster Chance Rides à avoir vu le jour (pas foufou), un RoboCoaster Kuka et je crois que le tour est fait ! Pour finir, place à Wings of Destiny, la deuxième plus grosse attraction de Doha Quest après EpiQ Coaster. Il s’agit d’un Flying Theater signé Dynamic Attractions (le même modèle qu’au Futuroscope), qui présente un film où vous survolerez, je vous le donne en mille… le Qatar ! Dans l’ensemble, c’est plutôt bien fichu, les images sont belles même si uniquement en animation et qu’il n’y a pas tant de choses que cela à montrer de l’émirat. Après cela, je crois que ça y est, le tour du parc est quasi fait ! Je vous passe les Kiddies Rides, ce n’était de toute façon que des merdes multicolores made in Italy. Je peux en revanche préciser qu’un Laser Game est inclus dans le billet d’entrée et que je m’y suis pris une bonne grosse branlée de la part des deux autres (qui s’étaient de toute façon alliés pour se venger de ma victoire au karting d’Angry Birds World, je ne vois pas d’autre explication). Sur ce, conclusion sur Doha Quest ! Pour un parc indoor, l’offre est franchement très honnête, rien à voir avec celle d’un FEC. Et même si aucune attraction ne sort vraiment du lot, au moins il y a du choix ! Côté déco, rien de bien foufou mais ça passe, plutôt bien dans la zone d’entrée, un peu moins dans celle futuriste où se trouve le gros coaster, carrément pas dans la zone enfants où tout n’est que couleurs flashy et mauvais goût ! En somme, Doha Quest n’est pas un parc vers lequel il faut se ruer si vous êtes au Moyen Orient, pour autant, si vous êtes de passage par la capitale qatari, il fait clairement partie des incontournables avec Meryal. |
Livre 2 : C’est pas trop t’E.A.U.
A venir...